Quel type de soubassement choisir lors d’une construction neuve ?

Quel type de soubassement choisir lors d’une construction neuve ?

La première étape de toute construction neuve comprend les travaux du gros oeuvre. Phase fondamentale, le gros œuvre désigne tous les travaux de maçonnerie qui composent les bases et l’ossature du futur bâtiment.
 

Ces travaux assurent l’isolation, la stabilité et la solidité de la construction.

Les travaux de gros œuvre : toutes les étapes

1. Les fondations

Avant de démarrer les travaux, il faut faire une étude du sol (étude géotechnique) pour se renseigner sur sa nature. Dans les zones argileuses, le vendeur de la parcelle doit vous fournir une étude des sols au moment de la vente.
 

Hors zones argileuses, cette étude reste vivement recommandée. L’étude géotechnique vous permettra de réduire les risques concernant la solidité et la pérennité du travail. Ainsi, en fonction de la nature du sol de votre parcelle, vous pouvez choisir le type de fondations à réaliser.
 

Les fondations doivent être enterrées hors-gel pour bien répartir la transmission des charges de la maison.
 

  • Les fondations superficielles : si votre terrain ne présente pas de problèmes, la construction peut reposer sur des fondations peu enfoncées dans le sol (environ 80 cm)
  • Les fondations semi-profondes : entre 3 et 6 m pour les sols de moins bonne qualité.
  • Les fondations profondes : quand le “bon sol” se trouve une profondeur (au-dessus d’une couche instable), on utilise des fondations sur puits. On creuse des trous de grande profondeur (entre 6 et 8 m), pour atteindre la couche solide.

2. Les raccordements

Un terrain viabilisé est un terrain raccordé aux réseaux nécessaires pour y habiter (électricité, eau, gaz, téléphone, assainissement). Si votre terrain n’est pas viabilisé, vous devrez penser aux démarches nécessaires pour effectuer la viabilisation. Pour ce faire, il faut adresser les différentes demandes de raccordement à la mairie.
 

Quant au réseau d’égout, il est obligatoire de s’y raccorder si votre terrain est desservi. Sinon, il est nécessaire d’installer un système d’assainissement (respectueux des normes de salubrité publique).
 

Il faut compter deux fosses :
 

  • La fosse septique qui sert pour les eaux-vannes (des toilettes)
  • La fosse toutes eaux qui comprend les eaux-vannes et les eaux usées (évier)

 

En savoir plus sur les raccordements aux réseaux.
 

3. Le soubassement

Le soubassement comprend l’ensemble des infrastructures qui soutiennent la maison au-dessus des fondations.
 

Autrement dit, le soubassement correspond à l’espace qu’il y a entre les fondations et le sol du rez-de-chaussée.

Les différents types de soubassement

Le soubassement « hérisson »

L’hérisson est un type de procédé dans lequel le sol de la maison (ou le rez-de-chaussée) est mis sur les fondations. Il n’y a quasiment pas d’espace entre les fondations de la maison et le sol du rez-de-chaussée.
 

La méthode consiste à installer un lit de pierres compactées. Puis, on le recouvre avec une dalle accompagnée d’un treillis en métal. Enfin, un film plastique est mis par dessus afin de rendre étanche le sol de maison.
 

Il s’agit du procédé moins coûteux mais il requiert un sol plat.

Le soubassement de type vide-sanitaire

Ce soubassement laisse un espace intermédiaire (d’au moins 20 cm) entre les fondations et le sol. Cet espace permet d’insérer entre le sol du rez-de-chaussée et les fondations du béton hydrofugé ou des parpaings.
 

Cette technique présente deux atouts majeurs :
 

  • protéger la maison des risques d’inondations ou d’infiltrations d’eau
  • être la solution pour les terrains en pente

Le soubassement de type sous-sol

Le dernier type de soubassement permet de créer un espace considérable entre le sol de la maison et le fondations. Cet espace constitue une surface habitable qui peut servir de garage, cave, buanderie ou atelier.
 

Une fois les travaux de soubassement finis, vous pouvez commencer l’étape d’élévation de votre future maison.
 


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